Le recyclage de l'or représente aujourd'hui 25% de l'offre mondiale. Un chiffre en pleine mutation : les projections montrent une croissance significative du recyclage dans les prochaines années, portée par l'épuisement des ressources minières et les contraintes environnementales.
Un chiffre qui interpelle : une tonne de cartes électroniques contient jusqu'à 40 fois plus d'or qu'une tonne de minerai brut. Les « mines urbaines » sont déjà une réalité économique.
Trois signaux qui confirment cette mutation :
1. Les raffineries pivotent massivement
Valcambi, Argor-Heraeus : des centaines de millions investis dans le recyclage. Quand l'industrie bouge ses pions, ce n'est jamais un hasard.
2. L'équation économique s'inverse
Extraire de l'or coûte entre 1 300 et 1 400 $/once. Le recycler ? Significativement moins. L'écart se creuse chaque année avec la hausse des coûts miniers.
3. La carte géopolitique se redessine
De nombreuses zones productrices d'or se situent dans des régions géopolitiquement instables. Le recyclage local, c'est la sécurité d'approvisionnement.
La question que beaucoup se posent : si l'or devient de plus en plus recyclé, cela affecte-t-il sa valeur refuge ?
On en reparle très bientôt.
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